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La résistance à la modernité :

25 ans de retard sur le monde en matière de développement de nouvelles technologies.

Février 2001, reportages pour l’exposition Electralis à la Brown University, avec la muséographe Dominique Negel, et le chercheur Paul Kahn.

http://www.lalibre.be/societe/voyage/article/12458/electralis-un-voyage-au-coeur-des-technologies.html

http://www.lalibre.be/actu/gazette-de-liege/article/24484/electralis-exporte.html

Brown University

http://www.brown.edu/

The Cave

http://graphics.cs.brown.edu/research/cave/home.html

http://graphics.cs.brown.edu/research/sciviz/cavepainting/cavepainting.html

http://www-users.cs.umn.edu/~keefe/dfk_iweb/Home.html

Sols mouvants robotisés

http://youtu.be/rYsvB2y2Ero

MIT

John Maeda  http://en.wikipedia.org/wiki/John_Maeda

http://web.mit.edu/

3) Adam et Eve contre les cyborgs

La défiance vis à vis de la pensée cybernétique

Occultation de la cybernétique  

Cybernétique et société 1955 (http://fliiby.com/file/895943/stofxgqash.html)

http://www.cndp.fr/savoirscdi/index.php?id=430

(Guy Lacroix)

Oubli de la cybernétique

Dans son article, Guy Lacroix souligne un « curieux phénomène d’amnésie collective » portant sur les années 1940 à 1955, dont les débats d’une extraordinaire richesse intellectuelle ont été gommés de la mémoire collective. Il explique pourquoi la cybernétique a fait partie de ce gommage à cause du caractère dérangeant de la pensée de Wiener posant (parfois maladroitement) un certain nombre de questions auxquelles nos sociétés n’ont aucune envie de répondre. « A partir de là, précise-t-il l’informatique s’est développée dans une ignorance croissante de ses sources ». [6]

LACROIX, Guy. « Cybernétique et société : Norbert Wiener ou les déboires d’une pensée subversive ».Revue Terminal, 1993, n°61

http://www.revue-terminal.org/www/articles/61/identitespouvoirslacroix.html

"transférer sa responsabilité à une machine, qu'elle soit ou non capable d'apprendre, c'est lancer sa responsabilité au vent pour la voir revenir portée par la tempête" (13).” Norbert Wiener.

TOTALITARISME CATHOLIQUE

Il considère que l'église catholique est le prototype de l'organisation totalitaire et il se méfie de l'affirmation institutionnalisée de la foi, parce qu'elle est un redoutable mécanisme d'exclusion et d'asservissement de l'autre, mais il reconnaît que la science repose en définitive sur un acte de foi. Il attribue aux machines des capacités intellectuelles de décision, mais il pense qu'il ne faut surtout pas faire confiance à ces machines pour décider à la place de l'homme. Enfin, il est un promoteur de l'automation, qu'il estime inévitable, mais il affirme que celle-ci aboutira à une catastrophe sociale si elle est confiée aux seules lois du marché. Surtout, il a l'audace de critiquer, de l'intérieur, les deux vaches sacrées de notre monde moderne, la science et la technique, dont il relativise les prétentions en rappelant le savant et l'ingénieur à leurs responsabilités sociales.  Guy Lacroix dans Norbert Wiener ou les déboires d’une pensée subversive

L’IDENTITÉ FLAMME

La métaphore de l'identité-flamme va nuancer cette affirmation. Elle arrive après un long développement, comme une sorte de conclusion provisoire qui manifeste une impossibilité de définition plus précise avant que Wiener ne revienne à son idée d'identité-message. Wiener, qui s'est toujours passionné pour la psychopathologie, s'appuie sur l'exhumation des travaux du Dr. Morton Prince qui a étudié de manière approfondie, une trentaine d'année auparavant, un cas de dédoublement de la personnalité (23) (ce qu'on appellerait aujourd'hui une identité multiple), Il utilise ce cas pour refuser la conception d'une identité homogène, telle celle de l'âme chrétienne ou bouddhique, ou les monades de Leibniz. Bien entendu il nous aura fourni entre temps une hypothèse en terme de machine de la bifurcation possible entre deux identités à partir d'une identité commune. Mais avec l'image de la vivacité insaisissable de la flamme passe le soupçon des limites éventuelles de la notion d'information, au moins telle que Wiener et la cybernétique la conçoivent à l'époque. Guy Lacroix dans Norbert Wiener ou les déboires d’une pensée subversive